Urania Ligustica

Delizie in villa

Paris Maria Salvago e Giacomo Filippo Maraldi

Collocazione geografica della Corsica (1722) 1

Delizie in villa



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DETERMINATION
GEOGRAPHIQUE
DE L'ISLE DE CORSE.
Par M. MARALDI.


On voit des Côtes de Gênes & de Provence les Montagnes de l'Isle de Corse, qui paroissent quelquefois élevées au dessus de l'horison sensible, comme si elles sortoient de l'eau, & qui disparoissent en d'autres temps par un Ciel également pur & serein, comme si elles s'étoient plongées dans la Mer.

Il y a des saisons plus propres pour découvrir cette Isle des Côtes de Gênes, qui sont le Printemps & l'Automne. On la voit aussi quelquefois l'Hiver; & les heures du jour qu'elle paroit, sont le matin au lever du Soleil & un peu avant, ou bien le soir, un peu après son coucher. On la voit aussi quelquefois dans le même jour le matin & le soir, & elle se perd entièrement de vûë le reste de la journée.

Toute ces apparences se sont sur les Côtes de Gênes, par rapport à un Observateur qui est toûjours dans la même situation & à la même hauteur sur la surface de la Mer.

On pourroit attribuer cette diversité d'apparences à la variation qui arrive à la hauteur des eaux de la Mer qui sont entre Gênes & la Corse; car quoi-que suivant l'opinion commune des Philosophes, la surface de la Mer soit spherique, il faut avoüer que cette figure est sujette à des variations qui lui arrivent par des causes extérieures, dont les principales sont les courrents, aussi-bien que le flux & le reflux, & qui font varier considérablement la hauteur de l'eau dans le même lieu.

Suivant cette idée, on pourroit dire que l'Isle se découvre lorsque la Mer est basse: au contraire la Corse se doit perdre de vûë du même lieu, lorsque la Mer s'élève & se place entre deux.

Mais cette explication n'est pas la plus naturelle, & il est plus vrai-semblable d'attribuer ces apparences aux réfractions, & de supposer que les rayons visuels qui viennent de cette Isle à l'Observateur qui est sur les Côtes opposées, se rompent diversèment dans les vapeurs qui sont entre deux; ainsi lorsque les vapeurs sont plus denses ou en plus grande quantité, les réfractions des rayons sont plus grandes, & font paroître l'Isle au dessus de la Mer, & lorsque les vapeurs sont moins denses, ou qu'il y en a une moindre quantité répanduë dans l'air, les réfractions des rayons étant plus petites, l'Isle reste cachée par la Mer.

Cette explication paroît d'autant plus vrai-semblable, qu'elle est également propre à rendre raison des apparences sémblables qui arrivent au milieu des Terres; car on a remarqué depuis long-temps à l'Observatoire des maisons éloignées de sèpt ou huit lieuës vers le Nord, qui étant cachées pendant le jour par d'autres maisons qui son plus proches & placées seulement a une demi-lieuë de distance, paroissent souvent le matin au lever du Soleil élevées au dessus de celles qui sont proches. Ces maisons éloignées s'abaissent ensuite peu-à-peu jusqu'à ce qu'elles se cachent entièrement pendant le jour par les Maisons qui sont proches. Cette apparence est donc une preuve évidente que les rayons se courbent dans l'air différement suivant les différentes densités de l'air, ou sûivant la différente quantité de vapeurs par où ces rayons passent. Cela prouve aussi que le matin les vapeurs sont plus denses, ou bien qu'il y en a dans l'air une plus grande quantité que le reste du jour. L'apparence que fait la Corse, vue de Gênes, étant semblable à celle que nous venons de rapporter, on ne peut rendre raison de la même manière.

M. le Marquis Salvago a observé très souvent ces apparences que fait l'Isle de Corse d'une Maison qu'il a proche de Gênes vers le Nord dans une contrée appellée Carbonara,2 d'où l'on voit toute la Ville & le Fanal qui est sur un rocher proche du Port. Il a déterminé la hauteur de son Obsèrvatoire au dessus de la surface de la Mer, en dirigeant au Fanal le fil horisontal de la lunette du quart de cercle, lorsque le cheveu auquel est attaché le plomb & pend du centre de l'instrument battoit à zero. Dans cette situation le fil qui marquoit le niveau apparent, répondoit à une fenêtre de ce Fanal. Il a fait ensuit mesurer exactement depuis cette fenêtre du Fanal jusqu'au niveau de la Mer, & par-là il a eu immédiatement la hauteur de l'instrument placé dans son Observatoire au dessus du niveau de la Mer. Cette hauteur réduite à celle de Paris est de 50 toises.3

Il a fait auffi mesurer à cette occasion, par un habile Ingénieur, toute la hauteur du Fanal & du Rocher sur lequel il est placé depuis la surface de la Mer jusqu'à la boule qui est placée à la sommité du Fanal. Elle a été trouvée de 497 palmes de Gênes moins un pouce; & depuis la même surface de la Mer jusqu'au lieu où est le Fanal, on y a trouvé 474 palmes, qui font 61 toises.4

Par cette mesure, on calcule que la lumiere du Fanal, qui pendant la nuit sert de guide aux Mariniers pour se conduire dans le Port, peut être vûë dans la Mer à une distance de 20 minutes d'un grand Cercle pris du pied du Fanal: ces 20 minutes font un peu moins de 7 lieuës de 20 au degré.

Le P. Riccioli, au sixiéme Livre de sa Géographie, suppose la hauteur de ce phare de 440 palmes de Gênes,5 au lieu de 497 qu'il a été trouvé.

La hauteur de l'Observatoire de Carbonara de 50 toises sur la surface de la Mer avec le demi-diametre de la Terre, tel que l'Académie l'a déterminé, donne l'inclinaison de l'horison de 18 minutes,6 au lieu qu'il a été observé plusieurs fois de 16' 0" & 17' 30", la plus grande différence entre l'inclinaison apparente & la véritable étant de 2 minutes, dont l'observée est moindre que la véritable; ce qui doit être attribué à la réfraction que souffrent les rayons qui viennent de l'horison,7 ou bien à la difficulté de distinguer le terme commun du Ciel avec la Mer, ou une partie à l'un & une partie à l'autre.

M. le Marquis Salvago a observé aussi la hauteur apparente de la plus haute Montagne de la Corse, qu'on appelle Agirate au-dessus de l'horison sensible, & il l'a trouvée de 17 minutes. Comme cette Montagne disparoît quelquefois entiérement, & quelquefois sa sommité est élevée au-dessus de l'horison sensible de 17 minutes, la différence des réfractions des rayons qui viennent de cette Montagne à l'Observatoire de Carbonara, est au moins de 17 à 18 minutes.

Outre ces Observations, M. le Marquis Salvago en a fait d'autres pour déterminer l'angle de position entre cette Isle & la méridienne de Gênes. Voici la méthode qu'il a pratiquée.

Par des hauteurs correspondantes du Soleil, prises avec le Quart de Cercle avant & après midi, il a décrit une Méridienne dans le lieu de son Observation, & il a trouvé le Dôme d'une Eglise de la Ville de Gênes dans la même direction ou dans le même vertical que fa méridienne. Ayant ensuite posé fon Quart de Cercle dans la situation horisontale, il a mesuré avec les deux Lunettes du même instrument, l'angle de position entre la Méridienne & le Fanal qu'il a trouvé de 55° 14', dont le Fanal décline vers l'Occident. Dans le temps que la Corse étoit visible, il a mesuré l'angle entre la plus haute Montagne de celles qu'on appelle Agirate, & le même Fanal de 55° 58'. En comparant cet angle de position avecle précédent, on trouve que la Montagne décline de 0° 44' vers l'Orient à l'égard de la méridienne de Carbonara. Il a mesuré encore l'angle entre le Fanal & une autre Montagne appellée Rivelata, de 54° 32'; donc cette Montagne décline du Midi vers l'Occident de 0° 42', & par conséquent la méridienne de Carbonara, qui passe à peu près par le milieu de Gênes, passe aussi entre ces deux Montagnes de la Corse, & presque à égale distance de l'une & de l'autre.

Rivelata est une Montagne située proche du Cap de ce nom, qui est le plus au Nord-ouest de cette Isle, & un peu à l'occident de Calvi, Ville située proche de ce Cap; & les Agirates font un peu à l'orient de Calvi, de sorte que la méridienne de Carbonara passe proche de l'Issola-Rossa, ou proche d'Argaiola, qui est à peu près au milieu entre ces deux Montagnes, comme il paroît par le dessein que M. Salvago a fait de ces deux Montagnes avec une Lunette de 6 pieds, & par une Carte particuliére de cette Isle. Ainsi Argaiola aura la même longitude que Gênes, & Calvi & Rivelata seront trois ou quatre minutes plus à l'Occident que la Méridienne qui passe par Gênes. Donc la position en longitude de cette partie de l'Isle est déterminée par rapport à Gênes.

Pour déterminer la latitude de Calvi & de Rivelata, nous nous sommes servis de trois Observations que M. Chazelles avoit faites il y a longtemps dans la même Isle, mais de deux sur-tout, une à Bonifacio, où il a trouvé la hauteur du pole de 41° 24' 30", & d'une autre faite à Ayazze, où il a observé aussi la hauteur du pole de 41° 54' 20"; donc la différence de latitude entre ces deux villes est de 30'. En divisant une Carte particuliere de cette Isle dans la même proportion, nous trouvons la latitude de Calvi ou de Rivelata de 42° 45'; ainsi la situation de ce Cap est déterminée tant en longitude qu'en latitude, sa longitude étant, comme nous avons dit, la même que celle de Gênes, & sa latitude 42° 45'.

A cette occasion, j'ai crû devoir examiner ce qui résulte d'une Observation que feu M. de la Hire a faite à Antibe en 1684. Il découvrit de cette Ville trois Montagnes de l'Isle de Corse, & il en détermina l'angle de position à l'égard de la méridienne d'Antibe. Il nomme Capo-Rosso celle du milieu qui est la plus grande, & il trouve l'angle entre la méridienne d'Antibe & ce Cap de 50° 27' vers l'Orient; & entre la même méridienne & une autre Montagne plus à l'Orient, qu'il ne nomme point, il mesura l'angle de position de 53° 21'.

Voici de quelle maniere nous employons cette Observation, jointe avec celle de l'angle de position que M. Salvago a faite à Gênes par rapport à Rivelata, pour en conclure la situation de ce Cap, par une méthode différente de la précédente.

Puisque la méridienne de Gênes passe par l'Isle de Corse, ainsi qu'il paroît par les Observations de Gênes, & que le Cercle de position qui va à Rivelata, en décline à l'égard de la méridienne de Carbonara d'un angle de 42' vers l'Occident, il est constant que le Cercle de position tiré d'Antibe à Capo-Rosso, va rencontrer en quelque part de cette Isle la méridienne de Gênes, aussi-bien que le Cercle de position qui va de Gênes à Rivelata. Nous avons trouvé, en suivant cette méthode, & par un calcul qu'il feroit trop long de rapporter ici, que le Cercle de position qui décline de la méridienne d'Antibe de 53° 20' vers l'Orient, & va à la Montagne la plus orientale que M. de la Hire a observée, & qu'il ne nomme point, rencontre le Cercle de position tiré de Gênes à Rivelata, à une distance qui, prise depuis Antibe jusqu'à cette rencontre, est de 1° 31' ½ d'un grand Cercle, & que la différence de longitude ou l'angle au pole compris entre la méridienne d'Antibe & celui qui passe par Rivelata est de 1° 39' 50".

Car par plusieurs Observations des Satellites de Jupiter, faites à Gênes par M. Salvago, & comparées avec celles que nous en avons faites en même temps à Paris, on trouve la différence de longitude entre ces deux Villes de 6° 39', & par d'autres Observations faites à Antibe & à Paris, la différence de longitude entre ces deux Villes est 4° 48'; donc la différence de longitude entre Gênes & Antibe sera de 1° 42'; mais nous avons aussi trouvé par le calcul précédent que la différence de longitude entre Antibe & le point où le Cercle de position qui va de Gênes à Rivelata, rencontre le Cercle de position qui va d'Antibe à la Montagne la plus orientale de la Corse observée d'Antibe, est de 1° 39' 40"; donc la longitude de ce point est moindre de 2' ⅓ que celle de Gênes.

Nous avons trouvé par la premiere méthode que Rivelata se rencontre aussi précisément sous ce méridien, & sa longitude est moindre deux minutes que celle de Gênes; donc Rivelata & la Montagne observée par M. de la Hire, ont la même longitude.

Nous avons ensuite calculé la distance au pole où ces deux mêmes cercles de position se rencontrent, c'est-à-dire, le cercle de position qui va de Gênes à Rivelata, & le cercle de position qui va d'Antibe à la Montagne plus orientale, & nous avons trouvé cette distance au pole de la Terre, de 47° 14' ⅓, & par conséquent la latitude où ces deux cercles se rencontrent, de 42° 45' 40"; ce qui est la même latitude que nous avons trouvée à Rivelata par la méthode précédente. Donc on trouve à la Montagne plus orientale, observée par M. de la Hire, la même position tant en longitude qu'en latitude qu'on l'a trouvée parla méthode précédente à la Montagne appellée Rivelata. Il est constant que la Montagne observée par M. de la Hire, est la Rivelata qui est située dans la Côte plus au Nord-ouest de l'Isle.

Il est vrai que l'objet qu'il appelle Capo-Rosso, la position qu'il lui donne, résulteroit plus septentrional qu'il ne doit être par rapport aux Observations de M. Chazelles, placées sur une Carte particuliere; mais il y a lieu de croire que ceux qui ont nommé ce Cap à M. de la Hire, n'en avoient pas beaucoup de connoissance, & ont fait un équivoque, en donnant un nom pour un autre; & cela paroît d'autant plus vrai-semblable, que dans la Corse il n'y a point de Cap de ce nom, mais une Montagne.

Dans les voyages de la Méridienne, nous avons été souvent exposés à de semblables équivoques par des gens du pays, dans des distances beaucoup plus petites que celles de Corse à Antibe, & qu'on n'a pû quelquefois démêler qu'à force d'Observations.

Lorsque M. le Marquis Salvago a voulu savoir les noms des Montagnes dont il a observé la déclinaison à l'égard de la méridienne de Gênes, il a trouvé que différentes personnes qui font très-souvent le voyage de la Corse, les nommerent différemment, & il n'en a été assuré qu'après en avoir consulté plusieurs qui s'accordoient ensemble dans le même nom. Ainsi cette difficulté à l'égard de Capo-Rosso ne doit pas empêcher que la Montagne plus orientale observée par M. de a Hire, & qu'il ne nomme point, ne foit la Rivelata, & par conséquent sa situation, qui résulte la même tant en longitude qu'en latitude par deux méthodes différentes, est bien déterminée.

Strabon, qui n'a publié sa Géographie qu'après avoir fait différens voyages par plusieurs Provinces de l'Empire Romain, dit au cinquiéme Livre, qu'étant à Populonia, Ville maritime de la Toscane, il vit distinctement l'Isle de Corse, & qu'ayant ensuite monté sur le Promontoire du même nom, il vit non seulement les Isles de Corse & d'Athalie, mais encore la Sardaigne, qui en est beaucoup plus éloignée. Il femble que Strabon marque 600 stades entre ce Promontoire & la Corse; & comme, suivant sa détermination, il donne 700 stades pour chaque degré d'un grand Cercle de la Terre, il y auroit entre Populonia & la Corse 50 minutes, qui font 20 lieues de Paris. Si cela est, ce Cap est l'endroit du Continent plus proche de la Corse; car, comme nous avons dit, le Cap plus au Nord-ouest de cette Isle, est éloigné d'Antibes de 1° 40', & de Gênes, il en est éloigné de 1° 40', étant également éloigné de Gênes & d'Antibes.




1 G. F. Maraldi, "Determination geographique de l'Isle de Corse", Histoire de l'Académie Royale des Sciences - Année MDCCXXII. Avec les Mémoires... (Paris, Imprimerie Royale, 1724), pp. 348-355 delle Mémoires Link esterno Gallica. Altro esemplare in Link esterno Google libri (per Universiteit Gent).

Edizione simile alla precedente, ma diversa per composizione tipografica, in Link esterno Google libri (per Universidad Complutense de Madrid) e Internet Archive (per Natural History Museum Library, Londra). Edizione posteriore: (Amsterdam, P. de Coup, 1727), pp. 482-492 Link esterno Internet Archive (per Biblioteca Nazionale Vittorio Emanuele III, Napoli).

L'articolo è stato trascritto integralmente; gli accenti sono stati aggiornati solo in parte. La memoria è stata letta da Maraldi all'Accademia il 28 marzo 1722; dal testo risulta evidente che è basata in primo luogo su osservazioni originali di Salvago: sarà interessante verificare sulla corrispondenza quando e con quali parole sono state trasmesse da Genova a Parigi e se è tuttora conservato il disegno originale di Salvago.

2 Si rimanda alla pagina qui dedicata alla Link esterno Specola di Carbonara.

3 Vale a dire 97 m sul livello del mare, dato che 1 tesa era pari a 6 piedi e a circa 1,949 metri Link esterno Wikipedia. L'altitudine di 50 tese è confermata poco dopo.

Per confronto: il piazzale a mezzogiorno del palazzo attuale è a una quota di 89,94 m sul livello del mare; ciò pare coerente con una specola posta all'ultimo piano del palazzo antico. AA.VV., Atlante di Genova. La forma della città in scala 1:2000 nell'ortofotopiano e nella carta numerica (Venezia, Marsilio, 1995), tav. 28; scheda bibliografica Link esterno OPAC SBN.

4 Il palmo genovese è pari a circa 0,248 m: si veda la Link esterno pagina specifica di Urania Ligustica. Quindi, 474 palmi corrispondono a 118 m e 61 tese a 119 m.

5 G. B. Riccioli, Geographiæ et hydrographiæ reformatæ, nuper recognitæ, & auctæ libri duodecim (Venezia, G. La Noù, 1672), p. 179 Link esterno Google libri (per Bayerische Staatsbibliothek, München); scheda bibliografica Link esterno OPAC SBN.

6 Assumendo che la specola di Carbonara sia a 97 m sul livello del mare, la depressione dell'orizzonte è pari a 60⋅0,03⋅√97 = 18', il che corrisponde esattamente a quanto calcolato da Maraldi. G. Romano, Archeoastronomia italiana (Padova, CLEUP, 1994), p. 200.

7 Rifrazione...


Ringrazio l'amico astrofilo Giancarlo Vignale per le informazioni sulla visibilità della Corsica dalla Liguria.



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